Nom: Calalöke
Prénom: Aëlia
Age: 17 ans
Sexe : Féminin
Race : Demi-elfe
Classe : dragonnière
Camp : Dragonnier
Histoire: De son enfance et adolescence, Aëlia garde de bons comme de mauvais souvenirs. Ces première années furent joyeuses, élevée par sa mère et son père, au sud de la forêt du Du Weldenvarden, dans une praire cachée, peu éloignée des montagnes des Beors et du fleuve Az Ragni.
Sa mère était une elfe gracieuse, aux yeux d’un gris de cristal étincelant qu’elle avait légué à sa fille. Son père était plus massif, un humain comme tant d’autres diraient certains. L’amour avait unis ces deux singulières personnes et ils avaient fuis leurs communautés respectives, ayant peur de ce que les gens pourraient penser d’eux.
Malgré cela, ils allaient parfois en un voyage de quelques jours dans la ville d’Hedarth et c’est de cette ville que la jeune femme garde ses plus mauvais souvenirs. Combien de fois avait-elle dû faire face aux moqueries des jeunes humains de son âge, qui lui reprochaient volontiers ses oreilles en partie pointues, ou ses yeux cristallins ! Plus que la chahuter, ils tentaient souvent de la violenter…même si Aëlia ne leur faisait aucun mal particulier. De cela, elle en garda un goût amer pour les villes.
Pendant 15 années, ses parents lui transmirent ce qu’ils connaissaient de leurs deux communautés. Aëlia apprit ainsi à se défendre, à user d’une arme à distance comme d’une épée et de dagues, ainsi qu’à lire et écrire. Monter à cheval était pour elle naturel après toutes les promenades qu’elle et sa mère firent dans le bois entourant la clairière. Même si Aëlia n’était pas douée pour reconnaître les plantes et savoir comment les utiliser, les animaux venaient volontiers à sa rencontre, sa mère lui ayant appris à se fondre dans la nature et à ne pas la déranger. L’anecdote dont elle se souvenait le plus volontiers était un jour où elle était allée se promener seule dans la forêt, alors qu’elle n’avait que 7 ans. Elle s’était perdue et l’obscurité lui avait fait peur à un point inimaginable pour un adulte. Elle avait courut une bonne partie de la nuit, tournant en rond, le ciel sans lune ne l’éclairant pas et était arrivée essoufflée, les yeux agrandis par la terreur, droit dans les bras de sa mère quand celle-ci, parcourant la forêt à sa recherche, l’avait trouvé.
- Si tu as peur du noir, la lumière est celle qui t’aidera, lui avait soufflé sa mère. Garjzla est son nom dans l’ancien langage.
Une faible lueur avait alors entourée le visage de sa mère.
- Alors quand j’aurais peur, je n’aurais qu’a dire ce mot ? demanda d’un air encore apeuré la petite fille avant que sa mère n’hoche la tête. Garjzla ! murmura-t-elle pour essayer.
Son corps tout entier s’était alors illuminée, comme si des centaines de lucioles s’y étaient accrochées. Sa mère avait émis un hoquet de surprise, alors que son père était arrivé en courant, guidée par la soudaine lumière. Par la suite, l’elfe avait tenté de déceler à nouveau le pouvoir de la magie chez sa fillette. Mais bizarrement, seule la lumière réagissait à l’appel d’Aëlia. En un seul mot, la jeune fille pouvait faire de cette lumière une infinité de choses.
Ses 16 ans là furent malgré tous les problèmes liés à une vie solitaire, assez joyeux pour la jeune femme qui s’épanouissait tranquillement dans la clairière, bien qu’elle savait un jour qu’elle devrait la quitter. Malgré tout l’amour qu’elle portait à ses parents et la répugnance que lui occasionnait de trop longs séjours dans les villes, son cœur résonnait à l’appel des grands espaces. Elle pour qui l’univers s’était de par sa naissance réduit à une clairière et ses environs, elle rêvait de liberté.
Un jour, alors qu’elle était partie faire un voyage près des Beors pour trouver une plante que sa mère lui avait demandé de ramener, Aëlia campa à l’ombre des montagnes, dans une petite grotte. Elle allait devoir pénétrer dans un réseau souterrain le lendemain pour trouver l’objet de ses recherches et se demandait si elle allait croiser des nains. Ca ne lui était encore jamais arrivé pendant ses voyages vers les montagnes et la jeune femme était curieuse de voir de ses propres yeux à quoi ils ressemblaient. Toute la nuit, elle rêva de nains, d’elfes et d’hommes se battant contre le tyran Galbatorix. Malgré son isolement du à ses parents, elle avait quand même entendu parler du « roi » et ses pensées étaient tout sauf élogieuses à son sujet. A son réveil, grogie, la jeune femme s’enfonça dans la montagne, peu rassurée. Elle marcha de longues heures, gardant les yeux baissés sur le sol à la recherche de la plante. Quelle ne fut pas sa peur quand s’arrêtant enfin elle se rendit compte qu’elle avait été plus loin que prévu et ne connaissait pas du tout l’endroit ! Affolée, elle renversa sa torche qui s’éteignit et elle dû lutter quelques minutes avant de reprendre le contrôle difficile d’elle-même.
- GARJZLA ! avait-elle crié, au bout de la panique.
Une vive lumière s’était alors répandue autour, illuminant d’une lueur pure un lieu plus que bizarre. Des os ! Des os grands comme une petite montagne ! Et aussi gros que son bras ! Inquiète, Aëlia examina rapidement les lieux et c’est rassurée qu’elle vit que la créature morte était dans ce qui ressemblait le plus à une tanière, et que la couche de poussière sur le sol montrait que personne n’était passé par la depuis une très longue période. La jeune femme examina un peu plus les os, découvrant à côté d’eux certains os formant comme un cadavre d’homme ou d’elfe. Un dragon et son dragonnier ! La jeune femme resta longuement étonnée, curieuse de savoir ce qui avait put les amener particulièrement à mourir ici…Après avoir longuement observé les os, Aëlia allait repartir quand son regard capta une étrange forme ovoïde d’un couleur blanche comme le diamant. Des objets étaient entreposés à côté de la forme et Aëlia s’avança avec prudence et y regarda de plus près. Un court texte était gravé dans le roc, encore lisible malgré le temps et Aëlia n’eut aucun mal à en déchiffrer : « Bonne chance à toi qui trouvera ici de quoi défendre le futur. Prends ces objets en signe d’aide du passé et veille sur celle qui dort… »
La suite était écrite en un ancien langage si complexe que la jeune fille n’arriva à le traduire. Se demandant qui avait pût graver cela, Aëlia s’était penché vers l’objet ovoïde et avait posé la main dessus. L’objet n’avait pas bougé mais il n’était pas froid, plutôt tiède au toucher, ayant une texture douce, presque veloutée. Aëlia comprit alors que ce qu’elle avait en main n’était autre qu’un œuf de dragon… Elle l’observa longuement avant de l’envelopper avec précaution et le ranger avec délicatesse dans son sac. Elle se dit qu’elle avait fait une trouvaille plus qu’intéressante : un oeuf de dragon ! *Allait-il éclore pour un dragonnier ? Il fallait le garder à l’abri de l’influence de Galbatorix ! Mais qui viendrait chercher un œuf dans une région comme celle-ci… ?*
Les pensées se bousculèrent un petit moment dans son esprit avant qu’elle ne se décide à examiner les autres objets. De grandes pièces de cuir formaient comme une selle souple et légère et Aëlia se demanda commente elle allait pouvoir la transporter…L’idée lui vient toute seule alors qu’elle la manipulait. Elle défit les liens retenant les parties entre elles et pût ainsi former un tas de cuir qu’elle pourrait emporter sur son dos.
La jeune femme s’intéressa alors aux deux derniers objets qui composaient l’attirail que léguait l’ancien dragonnier. De la même taille et du même poids, deux épées courtes trônaient dans des fourreaux de cuirs souples. Aëlia prit la première dans sa main, la poignée était gravée en forme de feuille d’arbre, sa main s’insérant parfaitement dans les plis de la feuille pour mieux tenir l’arme. Elle l’a sortit du fourreau et la lame brilla d’un éclat d’émeraude. Parmi le gris argent de l’acier, des filigranes verts étaient incrustés en un entrelas compliqué. Aëlia contempla l’arme un court moment, avant de al ranger et de sortir l’autre. La deuxième épée courte avait un manche un peu moins stylisé, orné d’une opaline blanche représentant une sorte de soleil. Doucement, comme elle l’avait fait précédemment, Aëlia sortit l’arme du fourreau. La lame était cette fois-ci parcourût de la chaude lumière d’un entrelas d’ambre clair. Après un instant d’admiration, la jeune femme rangea l’arme et découvrit sur la pierre où elles étaient posées une ceinture adaptée où elle pourrait y accrocher les fourreaux.
Excitée, Aëlia enleva sa propre ceinture où était pendu son couteau et passa celle des épées en les y attachant. Elle s’accoutra des cuirs de la selle et, bien décidée à sortir de cet endroit, la peur laissant place avec réticence au courage et à l’excitation, la jeune femme retourna d’où elle venait, luttant quelques heures pour retrouver son chemin et ressortir à la lueur de la nuit. Elle ramassa aussitôt ses affaires et repris le chemin qui menait à la maison de ses parents.
Sur le chemin de retour qui devait lui prendre plusieurs jours, Aëlia s’arrêta soudainement, alors que l’aube pointait à peine ses premiers rayons. Quelque chose s’agitait fortement dans son sac ! Etonnée, curieuse et un peu inquiète, elle posa ses autres affaires sur le sol et se rendit compte que c’était l’œuf qui bougeait dans tous les sens !
Emerveillée, elle l’observa la bébé dragon naître ! Celui-ci s’extirpa facilement de sa coquille, laissant voir sa couleur d’un blanc pur, reflétant les lueurs de l’aube avec intensité. Etonné de se trouver la, le bébé dragon chercha autour de lui pour découvrir la jeune femme. Il bondit vers elle avec un couinement plaintif et atterrit en plein milieu de la poitrine d’Aëlia !
La jeune femme sentit alors une douleur atroce s’emparer d’elle et elle résista de toutes ses forces, tombant sur le sol sans lâcher le dragonneau. Elle vit des images défiler en elle, de dragons, d’humains et d’elfes se battant côte à côte, et au bout d’un très long moment, sombra dans l’inconscience. Elle se réveilla quand le soleil chassait déjà les dernières fugitives traces de la nuit.
Le dragonneau l’avait poussé de sa petite tête couinant doucement. Aëlia se releva en partie, toujours envahit par un flot d’images qu’elle sentait venir du dragon et qu’il lui rappelait inévitablement ses moments privilégier où elle communiquait avec les animaux. Elle découvrit la faim et la peur dans l’esprit de son nouveau compagnon et tendit le bras pour attraper son sac et la nourriture qui y était rangée et se stupéfia alors en découvrant une « pierre » blanche incrustée dans sa paume ! *La marque des dragonniers !* pensa-t-elle étonnée. *Se…Serais-je… ?* Craintive et portée par l’espoir de voir ses rêves se réaliser, elle n’osait se formuler la vérité qu’elle avait sous les yeux. Le bébé dragon la rappela à l’ordre avec un petit cri mental et la jeune femme lui donna à manger. *Il faut vraiment que j’aille voir papa et maman ! Eux seuls pourront m’aider !*
Aëlia n’attendit pas que le dragonneau est fini de manger pour récupérer ses affaires, grimaçant contre son corps endolori, et attrapant le bébé dragon dans bras qui protesta avant de le caler confortablement pour qu’il puisse continuer son repas. Aussi vite qu’elle le pût, Aëlia rentra chez elle.
Ses parents l’accueillirent joyeusement et poussèrent des cris de surprise, d’étonnement, de joie et de peur mêlés en découvrant le dragonneau et le fait qu’il se soit lié à leur fille.
« Je veux aller rejoindre ceux qui luttent contre Galbatorix ! leur dit Aëlia. Je ne veux pas que ce tyran puisse lui faire de mal ! »
Ses parents l’avaient très bien compris mais il lui avait d’abord conseillé d’attendre que le dragon soit en âge de se débrouiller seul pour entreprendre le voyage. C’est que la jeune femme fit, découvrant que le dragon était en fait une dragonne qu’elle nomma Crystal. Désormais, la dragonne a bien grandi. Elle a presque 1 an, et elle et sa dragonnière sont prêtes à prendre leur part dans le combat qui déchire ce monde… !
Description physique : Ses yeux gris captivent beaucoup, tout comme les humains verraient en elle la finesse de ses traits, et les elfes pourtant la trouveraient moins fine que leurs compagnes. La vie au grand air a un peu halé sa peau qui garde désormais une teinte légèrement dorée. Elle ne cache jamais ses oreilles assez pointues sous ses longs cheveux d
Caractère: Mystérieuse, intelligente, juste, courageuse, têtue,la jeune fille a la rancune très tenace. Aëlia est fière de sa double origine et supporte très mal que l’on se moque de ses origines. Elle donnerait beaucoup pour ses amis et tout pour ceux qui lui sont chers mais elle accorde lentement sa confiance
Particularités : Est lié à une dragonne blanche nommé Crystal.
Habilité : Sait bien utiliser la magie du mot « Garjzla » ainsi que l’épée
Magie : Ne peut appeler que la lumière, aucune autre magie ne venant à elle
Equipement : La selle d’un ancien dragon, et les deux épées courts d’un dragonnier inconnu.